Après Bigre, molière de la Comédie 2017, le duo burlesque Pierre Guillois et Olivier Martin Salvan nous invite à un voyage imaginaire, fusion des délires d’un cabaret de « cartoons » et d’une épopée shakespearienne, dans un feu d’artifice de bouts de carton.
Il quitte les plaines du Grand Nord, maudit par une sirène pêchée par accident. Il s’évade en patins, à trottinette, en avion cartonné. Il découvre l’Écosse, repart vers le sud à dos de mulet, assassine quelques sonneurs de cornemuses au passage, cherche l’amour, toujours. Mais l’acteur en costume trois pièces reste assis et parle une langue que personne ne peut comprendre; c’est la folie du spectacle. Son acolyte en maillot de bain s’agite autour de lui avec des centaines de morceaux de carton où sont inscrits les noms des pays, accessoires ou bestioles rencontrés, et tout devient limpide. Aventures rocambolesques déployées à force d’astuces et de gags, Les gros patinent bien est une explosion d’idées géniales et farfelues.
Site TdJ